ELEVAGE SELECTIONNE SCC - SCBA
Bienvenue à l'Elevage familial de Bergers Allemands de l'Etang de Fréville
2017 encore une avancée pour notre Elevage
Jenja de l'Etang de Fréville après avoir été championne de France Ouverte PC 2016, se classe V12 en Allemagne 1ère chienne Française puis dans sa lancée, VA3 France
Sa fille Nenja du Domaine de Sanctaé Crussis Vice-championne Puppy , deviendra vicre-championne jeune l'année suivante puis VA Ausless en 2021 et placera son Fils Pero du Domaine de Sanctaé Crussis VA Ausless la même année
Lorie du Montgison Confirme sa place de Championne Jeune PL 2016 avec une place de Championne Ouverte PL 2017
Jenna de l'Etang de Fréville V2 Classe Travail PL 2017
2016 Justy de l'Etang de Fréville Vice-Championne de France Jeune Poil Long
2014 notre première Ausless et Championne Farjess de l'Etang de Fréville - VA1 - Championne du Maroc
2012 notre premier Ausless et vice-Champion de France Clyde de l'Etang de Fréville,
HD - DYSPLASIE DE LA HANCHE .... Au risque de me répéter dans mes explications que j'ai déjà donné....et aussi parce que j'ai une amie qui subit une "chasse auxsorcières" actuellement sur ce problème (que les gens sont ignorants,corbeaux, méchants).... GROS RAPPEL (après ça, ne dites pas "je ne savais pas"! ). LA DYSPLASIE DE LA HANCHE: Plusieurs degrés
de gravités sont
constatés, ils donnent
lieu à un classement officiel : • Classe A :aucun signe de dysplasie ; • Classe B :état des hanches presque normal ; • Classe C :dysplasie légère ; • Classe D :dysplasie moyenne ; • Classe E : dysplasie grave.
S'il ne fait aucun doute que la dysplasie est dans la majorité des cas héréditaire, CE N'EST PAS LE SEUL FACTEUR EN CAUSE, la dysplasie est en fait MULTIFACTORIELLE !!!!!.
Les CONDITIONS DE VIE interviennent également dans une proportion TRÈS IMPORTANTE autant pour son apparition que pour son évolution. Ainsi faut-il éviter de trop forcer sur l' EXERCICE PHYSIQUE durant toute la période de croissance du chiot. L'ALIMENTATION est également un facteur déclenchant très important, en particulier dans le cas d'un EXCÈS de calcium ou d'une alimentation TROP RICHE en énergie OU DÉFICIENTE, une croissance
TROP RAPIDE, un excès
de POIDS. Il faut également éviter au chien les SOLS GLISSANTS, sources de CHUTES pouvant entraîner des déformations articulaires définitives, les ESCALIERS.
Prévention: • Une alimentation adaptée et bien équilibrée permettra le maintien strict du poids normal du chien ; • La limitation d'exercices produisant des efforts excessifs notamment pendant la période de croissance. • Limiter la promenade à 5 minutes par mois de vie. Ainsi, un chien de 4 mois ne sortira pas plus de 20 minutes à la fois. • Éviter toute forme de
sauts, qui pourraient blesser
votre compagnon ou nuire à ses articulations sur le long terme. Cela inclut le fait d’utiliser les marches, d’entrer ou de descendre d’un véhicule, de monter sur le canapé, etc. • Éviter qu’il s’excite trop sur une surface glissante comme le linoléum, carrelage.... Les risques de glisser et de chuter sont alors plus importants. • Empêcher que votre chien se tienne sur ses pattes arrières.
Il est quasiment impossible de savoir si un chiot est atteint de dysplasie de la hanche en observant sa seule démarche. Les « apprentis experts » qui dispensent leurs conseils à tort et à travers, affolant de crédules maîtres rencontrés en promenade avec leur chiot, par des diagnostics complètement erronés, se laissent souvent leurrer par une oscillation des jarrets ou par certains mouvements saccadés du postérieur : ces phénomènes
sont dus à la
croissance et ne sont en aucun cas liés à une quelconque pathologie.
Didier Jaminet & Charly St Remy.
(source divers : Dr Alain Fournier. Dr Guillaume Ragetly. Dr Lebernard. Point Vétérinaire)Le gène héréditaire est très complexe (la dysplasie ne dépende pas d’un seul gène mais de l’influence combinée de plusieurs gènes) et d’autre part parce que le facteur héréditaire n’est pas seul en cause. Cependant, tous les animaux porteurs n’expriment pas la maladie. Il y a donc une difficulté certaine à l’éradiquer
par la sélection
génétique. Encore là, il est possible que les gènes fautifs ne se soient pas manifestés chez les parents mais qu’ils se déclarent chez le chiot.
Berger
allemand : la stérilisation précoce augmente les risques de troubles
articulaires et urinaires
10, juil, 2016 | Rédigé par admin
© Grigory Bruev
Connus pour leur
intelligence, leur obéissance et leur fidélité, les bergers allemands sont
souvent la race préférée pour la police et le travail militaire, ainsi que
comme chiens de service et bien sûr animaux de compagnie. Mais ils sont
également sujets à des troubles articulaires.
Des chercheurs de
l’Université Davis en Californie ont découvert que la stérilisation ou la
castration des bergers allemands avant un an triple le risque d’un ou plusieurs
troubles articulaires – en particulier du ligament croisé crânial et
d’incontinence urinaire. Le risque de cancers ne semble pas augmenté par cette
pratique, d’après l’étude.
Celle-ci a été publiée le 16 mai dans la
revue Veterinary Medicine and Science.
De plus en plus, aux
USA notamment, de stérilisations précoces (avant l’âge de 6 mois) sont
pratiquées. En Europe, les habitudes varient selon les pays. Des études ont
montré que cette manière de procéder pouvait favoriser l’apparition de maladies
débilitantes telles que la dysplasie de la hanche, les ruptures des ligaments
croisés, la dysplasie du coude. Le risque serait doublé voire triplé pour les
ligaments croisés. Des recherches récentes, menées chez les golden et Labrador
retrievers, ont montré après stérilisation précoce un risque multiplié par un
facteur de 4 à 5 de développer ces troubles orthopédiques chez les premiers,
doublé chez les seconds. Certains cancers, par ailleurs, se développent plus
volontiers chez les animaux stérilisés. Il en va ainsi des ostéosarcomes,
hémangiosarcomes, lymphomes et mastocytomes. Le risque d’ostéosarcome est
doublé, celui d’hémangiosarcome cardiaque quadruplé chez les femelles. Le
risque de mastocytome cutané serait quadruplé également, aussi bien chez les mâles
que chez les femelles. Les auteurs de cet article en accès libre passent
ensuite en revue toutes les études ayant montré une augmentation des risques
cancéreux lors de stérilisation précoce.
Les chercheurs ont
examiné les dossiers de cliniques vétérinaires sur une période de 14 ans,
étudiant les cas de près de 1170 chiens bergers allemands intact et stérilisés
(y compris castrés). Ils ont investigué pour trouver des cas de troubles
articulaires et ainsi que de cancers communs déjà associés à la stérilisation.
Les maladies ont été suivis pendant 8 ans, à l’exception du cancer du sein chez
les femelles qui a été suivi pendant 11 ans.
Les chiens ont été
classés comme intact (non castré), castrés avant 6 mois, castrés entre 6 à 11
mois, ou castrés entre 12 à 23 mois et 2 à 8 ans.
En résumé, les
constatations sont les suivantes :
·
Chez les mâles intacts, 7% des mâles intacts ont été diagnostiqués avec un
ou plusieurs troubles articulaires, contre 21% des mâles castrés avant un an
·
Chez les femelles intactes, 5% ont été diagnostiqués avec un ou plusieurs
troubles articulaires, alors que chez les femelles stérilisées avant un an, le
chiffre augmente de façon significative à 16%
·
Le cancer mammaire a été diagnostiquée chez 4% des femelles intactes par
rapport à moins de 1% chez les femelles stérilisées avant un an (l’apparition
des autres cancers suivie pendant 8 ans n’a pas été plus élevée dans les
animaux stérilisés que chez les chiens intacts).
·
L’incontinence urinaire, non diagnostiquée chez les femelles intactes, a
été diagnostiquée chez 7% des femmes stérilisées avant un an.
Troubles orthopédiques
La maladie la plus
concernée est la rupture des ligaments croisés avec une incidence de moins
de 1 % chez les mâles entiers, de 12,5 % lors de stérilisation précoce, de
8,3 % en cas de castration entre 6 et 11 mois. La différence observée pour la
dysplasie de la hanche n’est pas significative. L’incidence de la dysplasie du
coude est également supérieure mais de manière statistiquement non
significative.
Au moins une anomalie
de l’appareil locomoteur était présente chez 5,1 % des chiennes non
stérilisées, versus 12,5 % lors de stérilisation avant 6 mois et 17 % quand
elle intervenait entre 6 et 11 mois. Comme chez les mâles, les lésions des
ligaments croisés sont plus fréquentes : 1 % chez les femelles non stérilisées,
4,6 % lors de stérilisation avant 6 mois, 8,3 % entre 6 et 11 mois. Toujours
comme chez les mâles, l’incidence de la dysplasie de la hanche est plus
importante, mais sans atteindre la significativité statistique. La dysplasie du
coude n’est pas concernée.
Cancers
3% des mâles ont
présenté un des cancers parmi les plus couramment observés (ostéosarcomes,
hémangiosarcomes, lymphomes et mastocytomes). La stérilisation pour ces animaux
n’augmente pas le risque de néoplasies même si on observe un peu plus de
lymphomes : 4,2 % chez les chiens stérilisés avant 6 mois contre 1,5 % chez les
mâles entiers. Chez les femelles, l’incidence globale des cancers était
inférieure à 1 %. On ne note qu’une augmentation (non significative) de celle
des mastocytomes.
Incontinence urinaire et pyomètre
Aucune femelle non
stérilisée n’a développé d’incontinence urinaire, mais l’incidence est de 4,7 %
chez les femelles opérées avant 6 mois. Le chiffre est de 7,3 % lors de
stérilisation entre 6 et 11 mois. L’incontinence survient en moyenne à l’âge de
5,2 ans. Enfin, des pyomètres ont été diagnostiqués chez 1,5 % des chiennes non
stérilisées. Les auteurs attribuent les troubles orthopédiques constatés chez
les animaux stérilisés précocement à une influence hormonale sur des plaques de
croissance non encore entièrement matures. Ils notent que contrairement à ce
qui a été décrit chez le golden retriever, surtout chez la femelle, la
stérilisation précoce ne semble pas, chez le berger allemand, favoriser
l’éclosion de cancers. Pour autant, le risque de cette pratique doit être
soigneusement pesé.
Source :
B.L Hart, Neutering
of German Shepherd Dogs: associated joint disorders, cancers and urinary
incontinence, Veterinary Medicine and Science.
|